Ouverture de la Fabuleuse French Boutique

Déo Les Enfants Sauvages: du sens et de la formule

 Déo Les Enfants Sauvages: du sens et de la formule

Nous avons tous déjà été déçus par un produit. Parfois, on se dit même qu’il faudrait en concevoir un nouveau. Pour beaucoup d’entre nous, cela reste une pensée. Pour d’autres, en revanche, ce sentiment devient une mission. William Wauters, lui, fait partie de la seconde catégorie. Nous sommes revenus avec lui sur la création de sa marque de déodorants Les Enfants Sauvages, Made in France, Bio, naturel, zéro déchet et très efficace.

Le déodorant né d’un besoin

« Les Enfants Sauvages, est né d’un besoin » se remémore William. Animé par cette envie de moins s’exposer aux produits et substances potentiellement nocives, il a décidé de consommer plus responsablement et des produits naturels de préférence. Ce grand ménage dans ses habitudes lui laisse un goût d’inachevé : aucun déodorant naturel ne se révèle assez efficace pour William. Ce qui l’amène à essayer les huiles essentielles comme celle de palmarosa. Cela fonctionne, c’est naturel mais ce n’est pas pratique. De là, lui vient l’envie de créer un déodorant Bio Made in France, naturel et efficace. Ainsi, le directeur artistique quitte Paris et devient entrepreneur dans la cosmétique à Aix en Provence! Après plus de 2 ans de recherches en collaboration avec un laboratoire provençale, il trouve enfin LA formule. Les Enfants Sauvages étaient nés.

Lucie et William Wauter, fondateurs des Enfants Sauvages
Lucie et WIlliam Wauter, fondateurs des Enfants Sauvages

De l’exigence à tous les étages

William n’a pas voulu créer un déodorant bio de plus. Il a fait le choix d’un produit vrai et exigeant. Mais pour passer du concept à la réalisation, le process a parfois été compliqué.

En quoi ton projet plaçait la barre très haut pour un déodorant bio ?

William : C’est plus compliqué de formuler en naturel des déodorants Bio à bille. Il y a cette notion de texture que l’on n’a pas forcément dans les déodorants solides. Les déodorants à bille 100% naturels, c’est assez rare et donc effectivement, on plaçait la barre haut. On avait une exigence sur l’efficacité qui était énorme. Pour moi, c’était vraiment la base du projet.

On avait une exigence sur l’efficacité qui était énorme.

Pour moi, c’était vraiment la base du projet.

Sans l’efficacité, les gens ne l’utiliseraient pas. On n’a pas lésiné sur les matières premières nobles, les actifs réputés très efficaces. On a voulu utiliser au mieux le potentiel de tous ces ingrédients. Et puis surtout rester sur du 100% naturel, végan, sans huile de palme. Quand tous ces paramètres sont réunis, ça réduit fortement le champ des possibles en termes d’ingrédients. Avec 2 ou 3 ingrédients max, on n’a pas forcément beaucoup de choix. Et les huiles essentielles sont aussi très odorantes. Il fallait composer avec ça. Enfin une autre couche de complexité est venue se rajouter avec les tests toxicologiques. Tous les cosmétiques en France passent par cette étape et c’est d’autant plus vrai pour les formules naturelles. Beaucoup de paramètres à ajuster et contrôler donc.

Les déodorants bio made in france Sental et Yuzu, les enfants sauvages
Les déodorant Sental et Yuzu, les enfants sauvages

Un projet porté par le succès de la campagne Ulule

Ta campagne a été un énorme succès avec plus de 8.000 préventes. Quels ont été les principaux challenges ?

William : Disons que la campagne, c’était un gros travail en amont. On a travaillé toute l’identité, le graphisme et finalement savoir qui cela intéresserait. On a fait un travail de récolte d’avis de personnes qui souhaiteraient participer à la campagne. Cela nous a permis de bien démarrer la campagne. Pendant, c’était beaucoup de communication. On a préparé des vidéos pour expliquer notre projet, notre démarche, nous présenter. Nous avons également préparé une série de 6 vidéos expliquant pourquoi c’est important de bien choisir son déodorant, quels sont les critères de sélection. La campagne a été un gros effort de pédagogie, parce qu’il y a pas mal de choses à savoir et on n’a pas tous le temps de s’intéresser très profondément au sujet.

Les gens étaient en attente d’une démarche globale.

Ce n’est pas juste un déodorant bio ou efficace. Déjà il est les deux mais c’est aussi un déodorant qui n’est pas bon que pour nous mais aussi pour la planète. A aucun moment, on s’est dit « cet aspect-là, on s’en fiche ». Nous voulions développer le produit le plus écologique possible: en circuit court (donc Made in France) et tendre vers le zéro déchets (les recharges des déodorants sont réutilisables en renvoyant les flacons aux Enfants Sauvages). Ces choix ont bien-sûr rajouté de la complexité à la conception.

Une communauté Bi(o)enveillante

La communauté qui t’accompagne depuis le démarrage ne cesse de te surprendre. Peux tu nous en dire plus?

William : Au cours de notre projet, on essaye de faire au mieux et être le plus clair possible. Notre conclusion, c’est que lorsque l’on a un projet bienveillant, on attire des gens bienveillants. On a été surpris par cela et par leur implication. On voyait des personnes partager nos publications en story, alors qu’elles n’avaient jamais fait de stories auparavant. Certaines prenaient le temps de faire des photos de nos produits, d’en parler autour d’eux. A notre époque c’est assez rare de voir quelqu’un prendre 30 minutes de son temps pour faire quelque chose de totalement désintéressé. Cela nous a énormément touché. Et évidemment tous les messages de soutien, pour nous dire que le produit était efficace. Plus de 1000 personnes ont pris le temps de nous écrire, parfois de longs messages ! Ça nous a fait très plaisir.

Comment as-tu fait pour les tenir informés et conserver leur soutien ?

William : On a essayé de tenir les gens informés, même si ce n’était parfois pas facile. Cela prend beaucoup de temps. Si on ne fait que communiquer et que l’on n’avance pas, le projet stagne donc ça ne sert à rien. Et l’inverse ne serait pas cool pour nos soutiens et contributeurs. C’est aussi agréable de pouvoir suivre un projet. Beaucoup de personnes ont pu découvrir avec nous, de l’intérieur, la réalisation d’un tel projet. C’est une vraie aventure qui se partage.

De la suite dans les idées

Les produits sont maintenant disponibles. Quels sont vos prochaines étapes?

William : Déjà il y a notre site qui va sortir, on va s’ouvrir a des revendeurs. Il y a bien sûr la Fabuleuse French Fabrique, qui a été notre premier revendeur. Mais on veut aussi s’ouvrir aux revendeurs physiques. Une fois que ce sera mis en place, on passera a de nouveaux produits bien sûr. Alors forcément, on ne sortira pas de produits le mois prochain, ça c’est impossible. Parce que l’on part de zéro, mais d’ici 6 à 9 mois, on peut envisager la sortie d’un nouveau produit. Ensuite, nous visons un lancement chaque année.

Des ambitions qui font plaisir à entendre ! On suivra de très près l’actualité des Enfants sauvages pour vous tenir au courant et si vous voulez, vous pouvez aussi les suivre sur Instagram et Facebook.

Et retrouvez l’actualité des fabuleux entrepreneurs du Fabriqué en France dans notre Fabmag’ !

Fabuleuse French Fabrique

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