Jean Quiquampoix

Un partenariat en or avec Jean Quiquampoix

Dans la dernière ligne droite de la préparation des Jeux olympiques qui se dérouleront du 23 juillet au 8 août, nous sommes ravis d’annoncer notre partenariat avec un athlète d’exception et grand champion, Jean Quiquampoix.

Le médaillé d’argent aux JO de Rio (en tir sportif 25m) va bientôt décoller pour Tokyo avec de grandes ambitions : une nouvelle médaille et pourquoi pas la plus belle ? Au-delà du coup de projecteur sur l’athlète et sa discipline, ce partenariat, c’est avant tout la possibilité de faire le lien entre l’exigence de la performance sportive et les entrepreneurs du Made in France. Entretiens croisés 

Un athlète d’exception

A 25 ans, le palmarès de Jean Quiquampoix est déjà impressionnant. Champion du monde junior en 2014, médaillé d’argent aux JO de 2016, champion d’Europe… Il a su très vite et très jeune concrétiser les espoirs de sa fédération.

Originaire de la Villette (dans le 19e arrondissement de Paris), Jean découvre le tir un peu par hasard alors qu’il n’a même pas douze ans. Alors nouvellement installé à Antibes, il se découvre une passion pour le pistolet vitesse olympique. « Cette discipline était faite pour moi ! La distance, le côté dynamique. J’adore. Je suis passionné ! » déclarait il récemment.

Sur son stand de tir de Marseille, Jean, c’est avant tout un mental d’acier et une rigueur de chaque instant. Pour Hervé Carratu, entraineur national de la vitesse olympique, « Jean est très mûr pour son âge. Mais comme il est un forçat de l’entrainement, il ne pense pas spontanément aux temps de récupération. Il ne s’écoute pas, il fonce. C’est à moi de lui préparer ses plannings et d’imposer cette récupération qui est partie intégrante de l’entrainement. »

Alors à quelques jours du départ vers Tokyo, le maréchal des logis-chef de la gendarmerie, ne fuit pas la pression et assume son statut de prétendant à un médaille pour ces Jeux Olympiques  : « Je suis un homme de finales. Si je me fais battre une fois, cela n’arrive pas une deuxième fois… ».

Jean, avec ce partenariat, c’est le Made in France que vous souhaitez soutenir ?

Jean : je suis avant tout fier du made in France, pour le savoir-faire historique dans beaucoup de domaines. Fleurons industriels, mais aussi textiles de qualité, artisans réputés… De plus en plus délocalisé ou sous-traité, le savoir-faire français se perd peu à peu depuis quelques années. 

C’est important que nous français, supportions notre économie en faisant travailler des artisans français. Ce n’est pas uniquement pour faire plaisir au producteur/artisan/industriel, c’est surtout privilégier la qualité. 

Pour faire le parallèle avec ma discipline, je me retrouve dans le Made in France pour la qualité du travail fourni, l’atteinte d’objectifs, la recherche de la performance (conception produit par exemple) mais surtout dans la représentation de mon pays. Ce qui me tient à cœur c’est de porter sur les plus hautes marches des podiums mon drapeau et je suis fier de mon pays !

Le rayonnement français à l’international, par le Made in France ! »

Stéphane (président de la Fabuleuse French Fabrique), pourquoi ce partenariat fait du sens ?

Stéphane : il y a de très belles passerelles à construire entre la compétition sportive de haut-niveau et l’entrepreneuriat Made in France. Dans les deux cas, c’est une école d’exigence et de pugnacité. La performance se construit patiemment, méthodiquement. Il y a aussi cette envie partagée de faire rayonner la performance « à la française », que cela soit sportivement ou économiquement. 

Pendant les semaines et les mois à venir, nous aurons à cœur de faire découvrir à nos communautés le parcours de nos athlètes qui dédient leur vie à cette mission. Ils n’ont pas la visibilité des stars du ballon rond, mais tous les jours, ils s’entrainent et font des sacrifices pour porter haut nos couleurs. C’est aussi la vie d’un entrepreneur du Made in France, souvent seul(e) face à sa page blanche, à devoir réinventer un métier ou des compétences disparues. Avec des moyens limités, ils doivent innover, apporter de nouvelles solutions pour se démarquer. C’est un chemin où les principaux carburants sont l’envie et le courage. Avec Jean, nous aurons à cœur de faire passer ces messages positifs.

Sur la Route de Tokyo, déjà dans le rythme

L’information n’a pas fait la une des Médias, mais l’équipe de France de tir est dans le rythme pour sa préparation olympique. Avec neuf médailles, dont cinq d’or, la France a réussi son Championnat d’Europe en Croatie.

Gilles Muller, le Directeur Technique National est satisfait mais ne veut pas s’enflammer : « On ne s’enflamme pas, non. Ce n’était qu’un Championnat d’Europe, et on sait que le tir mondial est archi dominé par la Chine et l’Inde. Sans parler des Américains qui sont très forts au plateau (skeet et fosse olympique). On reste donc prudents, raisonnables… » déclarait-il dans l’équipe.

En tir sportif à 25 mètres, l’équipe de France a même remporté l’or avec Jean Quiquampoix, le bronze avec Clément Bessaguet et le titre par équipe. 

Le tir sportif à 25m, c’est quoi ?

Le tir au pistolet vitesse 25 mètres est un tir de précision avec une montée pression graduelle. Le tireur doit enchainer six séries de cinq cartouches sur cinq cibles différentes : les deux premières séries à effectuer en huit secondes, les deux suivantes en six secondes et les deux dernières seulement quatre secondes.

Il y a 15 épreuves dans le programme du tir à Tokyo, réparties entre le tir à la carabine, le tir au pistolet et le plateau. Trois nouvelles disciplines par équipes mixtes viennent s’ajouter aux six épreuves masculines et féminines sur cette édition des JO en 2021.

Les épreuves de tir de Tokyo 2020 en 2021 se dérouleront au Stand de tir d’Asaka, l’un des sites olympiques éloignés de la capitale, à environ 30 km du Stade National.

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